7 mythes sur le SEO

29 septembre 2021

En SEO, les trolls et les mythes sont parfois tenaces. Nous avons donc décidé de démystifier les plus répandus en apportant des réponses précises basées sur notre expérience d’agence SEO.

Mythe numéro 1 : le temps d’affichage des pages est le nouveau critère de ranking

Il s’agit d’un des mythes qu’on entend le plus ces derniers mois, surtout après la mise à jour « Core Web Vitals ». Non, en 2021, le temps de chargement des pages n’est pas un critère de classement, même si celui-ci est important pour l’internaute et notamment l’UX. On peut avancer, sans prendre trop de risque, que la web performance n’a que très peu de chance d’être prise en compte par les algorithmes, car elle n’a aucun lien avec la pertinence du contenu proposé à l’internaute.

Mythe numéro 2 : le contenu dupliqué est pénalisé par Google

Que se passe-t-il lorsque le moteur de recherche tombe sur un contenu dupliqué ? La première chose que Google va faire est d’identifier quel est l’original afin de lui donner de la visibilité. Concernant les autres versions, soit elles ne seront pas indexées, soit mal classées. Ce qui signifie que seule la page considérée comme « canonique » par Google est visible. Mais le site qui héberge le contenu dupliqué (avec l’accord de l’autre site), lui ne sera pas pénalisé.

Mythe numéro 3 : le comportement de l’utilisateur dans les SERP

Le comportement d’un utilisateur sur les pages de résultats d’un moteur de recherche n’a pas d’incidence sur le classement d’un site. Ce qui signifie, que ni les clics, ni les allers-retours sur la page des résultats de recherche n’auront d’incidence sur le positionnement d’une page ou d’un site. Cette notion sert uniquement à Google pour mesurer la qualité de son algorithmes afin d’optimiser le classement des résultats proposés.

Mythe numéro 4 : le taux de rebond

Google ne tient pas compte du taux de rebond pour mesurer la qualité d’un site. Il faut savoir que le taux de rebond n’est pas un indicateur fiable de la satisfaction d’un internaute, car celui-ci peut tout à fait avoir trouvé l’information recherchée ou ne pas l’avoir trouvé, et repartir en arrière pour lancer une autre recherche. Cette donnée a d’ailleurs été totalement abandonnée dans Google Analytics 4 pour être remplacée par les « engagements ».

Mythe numéro 5 : les partenaires Google en SEO

Si un commercial vous explique que son « entreprise a reçu un agrément Google et qu’elle est donc bien placée pour référencer votre site », fuyez ! Car en SEO, Google n’a aucun accord contrairement au SEA. Méfiez-vous donc de ce genre de discours racoleur.

Mythe numéro 6 : le SEO n’arrête pas de changer

Un autre mythe récurrent. Il est vrai que le SEO est en constante évolution, mais si on regarde les grands changement qui ont eu lieu ces 10 dernières années, il ne sont finalement pas très nombreux. On peut parler du mobile first et c’est à peu près tout. Les bases du SEO sont depuis le début les mêmes avec : la technique, le contenu et les liens. En revanche, de nombreuses petites évolutions sont arrivées comme les balises canonical, les données structurées, le « hreflang », etc.

Mythe numéro 7 : les liens en nofollow permettent d’avoir un meilleur maillage interne

L’utilisation de lien nofollow ne permet pas d’obtenir un meilleur maillage interne. Lorsque le lien est follow, le jus est transmis, si le lien est en nofollow, le jus n’est pas transmis et donc la popularité de la page n’est pas partagée avec la page linkée, ce qui n’apporte rien en SEO.